Portraits de préparatrices - Caroline et Sandrine | PHARMACIE KOJFER Aller au contenu principal
Portrait
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Portraits de préparatrices - Caroline et Sandrine

Caroline et Sandrine sont Préparatrices à la pharmacie Saint-Denis (45) et forment un duo de choc ! Passionnées par leur métier et la variété des missions qui leur sont confiées, elles ont récemment décidé de se former aux vaccinations contre la Covid-19 et la grippe.

1. Quel est votre parcours ?

Caroline :

Titulaire d'un Baccalauréat scientifique, j'ai trouvé cette formation rémunérée et je suis tombée amoureuse du métier de Préparatrice.

Sandrine :

Issue d'une filière scientifique, le Brevet Professionnel en 2 ans me correspondait tout à fait car c'était important pour moi d'exercer dans le domaine de la Santé, du médicament, ça me plaisait déjà.

2. Pourquoi avoir choisi ce métier ?

Caroline :

Ce métier est très polyvalent avec beaucoup de contacts avec les patients et les professionnels de santé. En complément la partie "commerce" apporte d'autres missions comme la gestion des stocks. Nous sommes toujours en mouvement, c'est motivant !

Sandrine :

Je ne voulais pas un poste fixe et là, c'est vrai qu'on est toujours en mouvement et que les missions sont variées, il y a plein de fonctions à réaliser. Et bien sûr, le contact avec les patients, c'est important pour moi aussi de me sentir utile, au service de la personne.

3. En ce moment, quelles missions de prévention réalisez-vous auprès des patients et qu'est-ce qui vous plait dans ces missions ?

Caroline :

Nous avons toujours été dans la prévention auprès des personnes. Les conseils hygiéno-diététiques par exemple, sont la continuité naturelle de la dispensation des médicaments et c'est aussi de la prévention. La remise du kit de dépistage du cancer colorectal, c'est important et on en parle maintenant ; c'est utile pour maintenir un bon avenir pour nos patients.

Sandrine :

À partir du moment où une formation m'est proposée, je suis toujours volontaire pour varier mes missions et aider l'équipe des pharmaciens dans les missions confiées. Je trouve que cela ouvre d'autres liens avec nos patients, les discussions sont plus faciles ensuite.

4. Concernant la vaccination, pourquoi vous êtes-vous impliquées dans cette mission ?

Caroline :

La crise Covid nous a fait prendre une place différente dans les yeux de nos patients et la vaccination c'est un lien encore plus proche avec nos patients. Concrètement, on se retrouve seule dans une pièce avec le patient, cela crée de la proximité, c'est évident. Et ensuite une fois qu'on est lancée à vacciner, on reste investie sur le fait de bien le faire.

Sandrine :

J'adore vacciner, c'est venu assez rapidement pour moi et c'est une excellente nouvelle de pouvoir continuer à vacciner en tant que Préparatrice pour la grippe et le Covid pour l'instant.

5. Comment parlez-vous de la vaccination contre la grippe au comptoir ?

Sandrine :

Les bons de prise en charge aident beaucoup les patients à y penser au démarrage. Les autres personnes sont de plus en plus demandeurs et ouverts sur la question donc on en parle spontanément au comptoir.

Caroline :

Oui, on en parle spontanément notamment lorsqu'un patient, habitué à se vacciner, ne l'a pas encore fait. Nous sommes une pharmacie d'habitués et moins de passage, donc nous connaissons bien nos patients.

6. Comment en parlez-vous par exemple à un patient diabétique avec une ordonnance de traitement anti-diabétique ?

Sandrine :

Ce n'est pas forcément spontanée chez moi mais j’ai l'impression que les patients chroniques viennent toujours avec leur bon de prise en charge. Ils combinent leur vaccination contre la grippe avec celle du Covid.

Caroline :

C'est la plupart du temps un habitué de la pharmacie et quoi qu'il en soit, nous lui en parlons.

7. Cette année, les enfants de 2 à 17 ans sans facteur de risque sont éligibles à la vaccination contre la grippe et peuvent se faire vacciner à la pharmacie à partir de 11 ans. Comment évoquez-vous cette recommandation du calendrier vaccinal aux parents

Caroline :

C'est nouveau pour les enfants, on n'en a pas encore trop parlé. En revanche, chez un enfant asthmatique, le réflexe de leur en parler est plus naturel et les parents sont au courant. Il est vrai qu'il faut qu'on prenne cette habitude, et d'en parler ensemble au sein de l'équipe pour qu'on soit toutes dans la même dynamique, permet de nous adapter plutôt que de rester sur nos acquis.

Sandrine :

Oui c'est vrai, toute l'équipe est déjà mise à contribution grâce à l'impulsion de nos titulaires Pharmacien et Pharmacienne, notamment sur bien d'autres missions de prévention. Lors de nos réunions d'équipe, ça nous permet d'être informées des tenants et aboutissants de certains changements ainsi que de connaître les outils disponibles pour les mettre en place au comptoir. Nous partageons beaucoup nos actions entre nous pour que ce soit fluide ensuite au comptoir.